Retour du Sud

Bonjour à tous, Joyeux Noël, et tous mes voeux...
Avant de vous donner quelques "fraîches" informations sur le Maroc et la Mauritanie, je me permet de vous proposer un texte à méditer que j'ai trouvé dans la presse marocaine quelques jours après les importantes inondations de fin octobre et début novembre dernier dans le Nord du Maroc.

"Extrait du journal Aujourd’hui le Maroc, article de Khalil Hachimi Idriss
“La pluie a tout balayé, les ponts et les chaussées. Il n’y a plus rien. Des villages et des régions sont dévastées. Des sinistrés qui pleurent, des vies terrassées par les flots boueux. Et des cités englouties par la faute des hommes et des dieux. Rien n’a tenu, tout a été balayé. Au pays, semble-t-il, des ingénieurs, aucune infrastructure n’a fait face aux eaux en colère.
Le savoir-faire, mille fois loué, des champions marocains de l’asphalte et du béton armé, n’a pas fait impression, il a fait long feu. Depuis dix ans, on nous répète qu’il n’y a pas de compétence, pas de gestion, pas d’efficacité, pas d’intelligence, ou pas de performances sans cette ingénierie bénie et indispensable : notre horizon humain.
Résultat sur le terrain : les ponts des Mérinides tiennent, les aqueducs des Saâdiens également, les routes de Lyautey aussi, les ouvrages du Protectorat résistent partout à l’effondrement...
Par contre, les réalisations de la charte des collectivités locales de 1976 sont englouties, le bilan de la démocratie locale marocaine se noie, la fine fleur de nos élus locaux boit la tasse, et nos plus belles capitales ont les pieds dans l’eau.
Il faut ériger dans chaque ville sinistrée un monument en l’honneur de l’ingénieur inconnu, ce soldat de l’éphémère. C’est en maintenant vive cette flamme que l’on se souviendra.”

Cela fait plaisir de lire cette reconnaissance de l’oeuvre de la France à l’époque du Protectorat, ce n’est pas souvent que cela arrive. Il faut attendre d’immenses catastrophes naturelles sur le quart du Maroc pour que certains ouvrent les yeux... mais cela sert-il à quelque chose ?
J. Gandini

Le DPM de base a écrit:

Rien n’a tenu, tout a été balayé. Au pays, semble-t-il, des ingénieurs, aucune infrastructure n’a fait face aux eaux en colère.
Le savoir-faire, mille fois loué, des champions marocains de l’asphalte et du béton armé, n’a pas fait impression, il a fait long feu. Depuis dix ans, on nous répète qu’il n’y a pas de compétence, pas de gestion, pas d’efficacité, pas d’intelligence, ou pas de performances sans cette ingénierie bénie et indispensable : notre horizon humain.
Résultat sur le terrain : les ponts des Mérinides tiennent, les aqueducs des Saâdiens également, les routes de Lyautey aussi, les ouvrages du Protectorat résistent partout à l’effondrement...
Par contre, les réalisations de la charte des collectivités locales de 1976 sont englouties, le bilan de la démocratie locale marocaine se noie, la fine fleur de nos élus locaux boit la tasse, et nos plus belles capitales ont les pieds dans l’eau.
Il faut ériger dans chaque ville sinistrée un monument en l’honneur de l’ingénieur inconnu, ce soldat de l’éphémère. C’est en maintenant vive cette flamme que l’on se souviendra.[/i]”

Cela fait plaisir de lire cette reconnaissance de l’oeuvre de la France à l’époque du Protectorat,
J. Gandini

Bonjour monsieur Gandini,
se sont deux réalités, 1° : la rsistance des édifices hérités des monarchies marocaines de tous les temps et de ceux du protectorat les marocains la reconnaissent comme eils reconnaissent leur parents, 2° la fragilité des structures réalisées suivant l'exaltée charte des collecti... machin celle on la reconnait comme on reconnait nos fils.
Si quelqu'un vienne de nos côtés qu'il me rappelle de lui en montrer les preuves, çà existe partout au Maroc.
Merci